RETROUVEZ-NOUS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX :

L’Essentiel – Réussir son palissage – 2023/2024

Partager cet article :

Le palissage vise à soutenir la végétation en fonction du mode de taille de la vigne, à augmenter la surface foliaire exposée, à empêcher l’entassement de la végétation et à assurer l’aération et l’exposition des raisins. Une bonne aération permettra d’optimiser l’exposition aux rayons solaires, d’augmenter l’efficacité des produits phytosanitaires et de faciliter les travaux en vert ultérieurs.

Raisonner son type de palissage selon les objectifs de production

Plusieurs paramètres sont à considérer pour choisir un palissage optimal pour la production :

  • Quelles sont les caractéristiques pédologiques de la parcelle ?
  • Quelle est l’exposition aux principaux vents ?
  • Quels sont les cépages et porte-greffe utilisés ?
  • Quel itinéraire cultural et quelles pratiques agricoles (mode de taille, vendanges manuelles ou mécaniques) sont pratiqués ?

L’ensemble de ces facteurs influence le choix des matériaux et la mise en place des différents éléments du palissage :


Bien choisir ses tuteurs

Le tuteur est le premier élément du palissage à être mis en place, en même temps que les plants. Il est garant de la bonne tenue du jeune plant et de l’éventuel manchon de protection.
Afin de former un pied bien droit, n’hésitez pas à laisser en place le tuteur entre 5 à 8 années.

Bien choisir ses manchons pour assurer la protection du CEP

Les manchons, mis en place lors de la plantation, facilitent la pousse des plants. Ils permettent de limiter les risques de brûlures par les désherbants ainsi que les dégâts de gibiers.

Les manchons grillagés ou translucides laissent passer la lumière et influencent peu la pousse du cep. Les manchons en plein limitent le contact du jeune plant avec les désherbants chimiques par rapport aux manchons grillagés. Il existe un risque de casse des sarments lorsqu’il y a du vent si vous utilisez des poches à former ou grillagées.

Bien choisir ses piquets

ADAPTER LE MAINTIEN DE LA VIGNE À SON ENVIRONNEMENT

Traditionnellement, les piquets bois sont plébiscités pour leur résistance, leur tenue au sol et leur esthétisme préféré au métal. C’est habituellement l’acacia qui est utilisé dans la manufacture de piquets. Très résistant, ce bois supporte très bien les intempéries et, pour de grandes hauteurs, est idéal en utilisation de piquet de bout.
Le pin est l’autre bois employé dans la confection de piquets. Ronds et esthétiques, les piquets en pin sont associés aux parcelles vendangées manuellement.
Privilégiez les piquets bois pour les sols acides car moins soumis aux effets de l’acidité que les piquets en métal.
Attention, pensez qu’à la plantation, il est nécessaire d’ajouter des pointes et des crampillons sur les piquets en bois afin de tenir les fils. Cette opération peut-être coûteuse en main d’œuvre et limite les ajustements ultérieurs de hauteur de palissage.
Dans le cas de vendanges mécaniques, les diamètres trop importants sont à éviter.

Les piquets en métal ont une grande longévité, ils ne s’entretiennent pas et sont flexibles. Ces caractéristiques les rendent particulièrement propices à la mécanisation.
Leurs encoches ou ergots (externes ou internes) facilitent leur utilisation. On y adapte facilement toute hauteur de palissage. De plus, ils ne nécessitent ni pointes ou crampillons afin d’y faire tenir les fils, ce qui représente un gain de temps à l’installation.

Nous avons sélectionné pour vous des piquets galvanisés selon le procédé Sendzimir. Le revêtement est fait soit à base de zinc (Z275), soit à base de Zinc, Aluminium et Magnésium (ZAM), un procédé industriel jusqu’à 4 fois plus résistant à la corrosion qu’un Galva standard.

Bien choisir ses fils

Sélectionnez votre fil selon sa résistance à l’allongement, son aptitude à ne pas trop rouiller et sa résistance à la charge. Estimez la charge qu’auront à supporter vos fils afin de choisir les plus adaptés à vos vignes. Considérez également le port de la vigne qui déterminera le nombre de fils releveurs (1 paire port érigé, 2 paires pour un port retombant).

Bien choisir ses amarres et ses tendeurs

Pour choisir une amarre, déterminez la force qu’elle devra supporter qui est fonction du cépage et de la hauteur de palissage, de la nature et de la taille du piquet de tête, des efforts de tension des fils porteurs et releveurs et de l’exposition au vent.
On peut augmenter la résistance de l’amarre, d’une part, en augmentant le diamètre de l’ancre, d’autre part en augmentant la longueur de la tige (pour créer un cône de résistance plus important).
Attention au niveau de l’amarre que les fils d’amarrage ne soient pas dans le sol afin de les conserver plus longtemps.

Les tendeurs permettent d’assurer la bonne tension au niveau du fil.

Nous vous proposons également des accessoires de palissage ainsi qu’une sélection de liens et d’attaches adaptés à votre besoin pour les étapes d’entretien de votre vignoble.
Retrouvez l’ensemble de notre gamme dans vos magasins Point Vert. Pour plus de renseignements contactez votre technicien vigne.

Nos autres guides et essentiels

X
X